En quoi consiste cette exigence ?
La RT 2012 pose une exigence de consommation d’énergie primaire pour limiter l’impact des maisons sur les ressources naturelles. Le chauffage, le refroidissement, l’eau chaude, l’éclairage et les auxiliaires sont les 5 usages pris en compte dans un indicateur : le Cep. Cet indice qui caractérise la performance énergétique de la maison, doit être inférieur à une valeur max, le Cepmax.
Le Cep est établi à 50 kWhep/m2/par an (hors modulations) pour l’ensemble de ces usages :

Chauffage

Refroidissement

Eclairage

Eau chaude

Auxiliaires
Comment y parvenir ?
- Favoriser l’installation de systèmes performants tels que les solutions gaz naturel et solaire.
- Recourir à au moins une source d’énergie renouvelable, comme prévu par la RT 2012.
Quels sont les facteurs de modulation ?
Afin de prendre en compte au mieux les caractéristiques de chaque maison, la RT 2012 prévoit que le Cepmax soit modulé en fonction de 5 critères. La modulation se présente sous la forme d’un coefficient, applicable lors du calcul du Cep.
Ce coefficient permet de rétablir un équilibre entre les zones froides et les zones chaudes, où les consommations énergétiques sont nécessairement différentes, à niveau de confort équivalent.
A titre d’exemple, le Cepmax à Tours (zone H2b) est de 50 kWhep/m2/par an alors qu'il est de 65 kWhep/m2/par an à Strasbourg (zone H1b).
A l’instar de la zone climatique, l’altitude à laquelle se situe la maison impactera sa consommation en énergies. Ce coefficient établit une modulation par tranche.
A titre d’exemple, le Cepmax à Grenoble (zone H1c) passe de 60 à 80 kWhep/m2/par an quand on passe de 200 à 800 m d'altitude.
Le Cepmax est modulé selon que le bâtiment est classé CE1 ou CE2. Les critères pris en compte sont les suivants :
- type d’infrastructure à proximité du bâtiment
- distance séparant l’infrastructure et le bâtiment
- exposition du bâtiment par rapport a l’infrastructure
- zone climatique dans laquelle se situe le bâtiment
- présence ou non d’un système de climatisation
Pour plus d’information, se reporter à l’annexe 2 de l’arrêté du 26 octobre 2010.
Le Cepmax est majoré de 30% si le bois est utilisé comme énergie principale de chauffage et, ou, de production d’eau chaude sanitaire.